Adieu passé
Sur toi, j’aurais pu en écrire tant,
Je ne le ferai pas, il n’est plus temps.
Pourtant, du coucher au levant,
Probablement un peu trop souvent,
Sûrement, beaucoup trop souvent,
Ce n’était qu’à travers toi que j’étais vivant.
Pendant longtemps tu fus un pansement,
Tu recouvrais ces trous béants.
Mais ces souvenirs sont trop bruyants,
Adieu, tyran de mon présent.
J’aspire maintenant à l’apaisement,
À un futur plus brillant.
Et si tu reviens, c’est inconscient,
Mais plus jamais, tu ne seras un tourment.
Merci infiniment, c’était si touchant,
Ces moments, ces instants, ces enchantements,
Demeurent en moi, éternellement,
Merci pour tout, tout simplement.
Aucun remord, que des serments.
Aucun regret, évidemment.
Aucun retour, c’est maintenant.