Sentiments Passagers - Explications
Tôt, à l'aube d'un matin, en l'attente de son train,
Il s’agit d’un matin brumeux, le personnage principal attend son train.
Sous un abri humide, loin derrière une vitre se dessine un visage qu'il sublime,
Sous l’abri de son quai, sur lequel les gouttes frappent les vitres, il voit au loin son train qui arrive et une fille magnifique derrière une des fenêtres.
L'hésitation d'un wagon disparaît, et ne laisse place qu'à un souhait,
L’hésitation quant à l’endroit où se placer pour ce trajet redondant disparaît grâce à sa présence, et il n’a désormais plus qu’une seule envie.
S'asseoir avec elle, fait apparaître un sourire sur son visage où la tristesse était fidèle.
Cette envie c'est de s’asseoir à côté d’elle, pour émerveiller sa journée.
D'un élan il l'a rejoint, assis sur son siège, il se sent bien à l'aise,
Alors il se lance, et se met à côté d’elle.
Le blanc habituel des transports, ne leur demandait qu'un simple effort,
Le blanc habituel des transports représente le silence dans lequel se morfondent tous les passagers, chacun dans sa bulle. Mais ce silence ne voulait pas perdurer et souhaitait simplement qu’ils se parlent pour percer la bulle de chacun.
Elle l'avait aussi remarqué, c'est en face d'elle qu'il s'était installé,
Cette fille avait aussi remarqué le personnage principal ; elle a vu qu’il s’était mis en face d’elle.
Mais ils étaient trop timides, les seuls échanges étaient des regards futiles.
Le problème est qu’ils étaient trop timides pour se parler, alors les seuls échanges sont de rapides regards qu’ils s’échangent, sans se dire un mot.
Une atmosphère se crée entre eux, un sentiment majestueux,
Ils s'enferment tous les deux dans une bulle magique, au-delà de toute explication.
Aucun mot pour décrire ce ressenti, un envoûtement incompris,
Il n’y a pas de mots pour décrire cette situation, c'est un moment hors du temps, retransmis par un silence envoûtant.
Chacun le savait, sans se connaître ils le ressentaient,
Bien que rien ne se soit fait explicitement et qu'ils restent encore de parfaits inconnus, ils peuvent ressentir l'harmonie entre eux.
Je suis certain que cette situation vous est déjà arrivée, ressentir l'attirance mutuelle sans qu'aucun échange n'ait lieu.
Une personnalité incroyable, exprimée par un sourire inoubliable.
Cette fille n'est pas comme les autres, il l'admire d'une méconnaissance crue.
Regardant à la fenêtre, les forêts, les sentiers, les chemins défilent,
Les paysages défilent, regardant tout deux par la fenêtre les multiples décors.
« Un regard que je recroiserais » incertain de lui même se disait-il,
Et si il ne lui parle pas aujourd'hui, est-ce vraiment grave ? Il y aura d'autres opportunités, n'est-ce pas ? Il ne sait pas.
En la fraction d'une seconde sous le coup de tonnerre d'un temps pluvieux,
Un tonnerre frappe le train, soudainement.
Leurs deux yeux se croisent et se fixent, telle les gouttes sur la vitre.
Et leurs yeux se croisent enfin, la pluie est maintenant leur alliée et ils découvrent vraiment le regard de l'autre.
Le dernière arrêt sonne, le dernier regard s'offre,
Mais il est l'heure et il arrive à sa gare, son arrêt sonne, et il regarde celle qu'il admire une dernière fois.
Il se lève de sa place, l'a quittant lâchement, mais parfaitement conscient,
Il se lève, partant sans s'être accordé la moindre chance, et il en est parfaitement conscient.
Que dans un futur bien trop proche, il regrettera ne pas avoir fait cette approche,
Très bientôt il pourra déjà regretter le fait de ne pas être allé la voir, alors qu'il est toujours temps.
Les portes se ferment et le dernier regret se lis à travers cette vitre embuée.
Il est maintenant en dehors du train, elle, est toujours à l'intérieur et c'est à travers cette même vitre de départ qu'ils se disent au revoir sans un mot.
Ils sont bêtes, à se persuadés que l'occasion se reproduira, c'est si malhonnête.
Ils savent pertinemment qu'ils ne se recroiseront jamais, mais se cachent derrière cette excuse comme réconfort, comme réponse à cette peur profonde d'avancer vers l'autre.
À cette histoire reniée par crainte, Il n'en restera que des remords, et une empreinte...
Cette peur de dire ou faire comprendre ce que l'on ressent pour quelqu'un, ne représente que de futurs remords, dont la seule chose restante, sera l'empreinte laissé, laissé sur cette même poignée.
Il y a beaucoup plus à perdre dans les regrets que dans le manque d'action. Saluez, souriez, parlez, découvrez, et sans aucune retenue, vivez.