Il est l’heure,
C'est le moment de faire une coupure.
L’agitation et les couleurs de la journée disparaissent,
L'agitation est le monde qui l'entoure, et les couleurs sont ses passions qui disparaissent car il est temps d'aller dormir.
Le calme et la noirceur envahissent délicatement cette pièce.
Le protagoniste arrive dans sa chambre et ferme ses volets pour se plonger dans le noir, s'endormir.
Laissant se morfondre le silence dans une paix indéniable,
Il est seul dans sa chambre, le silence s'installe et prend toute la place.
La lune panse à ses côtés, que ses vertus soient ou non véritables.
La lune guérit ses blessures après cette longue journée, c'est elle qui va l'accompagner pour la nuit.
La fatigue s’empare de l’âme, ne daignant d’attention qu’à cette envie de fuir,
Le protagoniste s'endort, épuiser et ne cherchant pas à faire barrage au sommeil.
Les battements ralentissent, le cœur s’accorde à ce que l’esprit veut accomplir.
Les battements de son cœur ralentissent, l'âme et le corps en cohésion.
Le monde illusoire ne peut s’abstenir de combler cette caverne,
Le terme "illusoire" en philosophie désigne un monde qui n'est pas réel, semblable à celui des rêves, qui vient remplir cette "caverne", un autre concept philosophique représentant ce que l'homme perçoit comme "la vérité". Ainsi, le monde "illusoire" s'imbrique dans le monde "perçu comme vrai", se manifestant à travers le sommeil.
Liberté imaginaire créée de toutes pièces, laissant le vide animer ce monde terne.
La "liberté imaginaire" est un autre terme philosophique qui signifie le "refuge" (les rêves, le sommeil, on est loin de tous problèmes lorsque l'on dort) qui est "créé de toutes pièces" par le "vide" qui vient "animer" ce monde terne qu'est le sommeil ennuyant lorsqu'il n'y a pas de rêves.
En ouvrant les yeux, il ne fut pas laissé seul par cet onirisme,
Il est en train de rêver, et remarque qu'il n'est pas tout seul.
Devant lui se dessine un visage, et à travers son iris, on y voit un sourire qui se hisse.
Devant lui se tient une fille qui, à sa vue, lui fait afficher un sourire.
Dans le miroir que reflètent ses yeux, ce regard nostalgique remplit ses pensées,
Il regarde alors ses yeux, et ressent une forte nostalgie, comme s'il la connaissait depuis des années.
Courant vers elle et se jetant dans ses bras, comme dans ceux de Morphée.
Alors il court dans ses bras pour lui faire un câlin, le terme "Morphée" est une métaphore.
Ces retrouvailles enchantent son cœur, l’écho de sa voix résonne tel un mirage,
Il est heureux de l'avoir à ses côtés, chaque mot qu'elle prononce traverse son âme avec puissance.
Ce qu’il se souvient d’elle, représente une amertume causée par l’absence de son visage.
Il est sûr de la connaitre, comme si elle était partie de sa vie et que sa présence était ce qui lui manquait au quotidien.
Morpher les vagues souvenirs du passé, en de majestueux instants présents,
Il ne veut plus penser à tout ça, la seule chose qui compte est maintenant de vivre de magnifiques instants avec elle.
Les chenilles s’ancrent dans son ventre, avec une confiance aveugle en ce pressentiment.
Il commence à tomber amoureux, lui donnant toute sa confiance.
Tenant chacun cette même plume en main, ils écrivent ensemble les sentiers et les voyages,
"Cette même plume en main" est une façon de dire "leur histoire ensemble" comme s'ils étaient maîtres de leur destin et c'est ensemble qu'ils allaient le créer, l'écrire.
Parcourant côte à côte les paysages, s’arrêtant sur les plages, pour admirer les coquillages.
Ils voyagent à deux, comme des amoureux, en profitant de chaque moment avec mysticité.
Traversant le monde en la fraction d’une seconde, ignorant l’irréalisme de ces décors somptueux,
Ils vont où ils veulent, sans limite, vu que c'est un rêve, sans faire attention au fait que tout cela est complètement irréaliste.
Son cœur ébahit, lorsqu’il contemple simplement ses yeux.
Ce vers est brut et simple, comme ses sentiments pour elle. Ce qu'il ressent est limpide, il est amoureux de cette fille, il le sait.
Entre deux soupirs, une question s’initie soudainement comme une confusion,
Les soupirs signifient la pause entre leurs voyages, qui font un creux dans l'irréalisme, et alors la réalité s'initie à travers une confusion.
À l’opposé de ce qu’il ressent, le vide s’oppose, lorsqu’il cherche son prénom.
Son cœur se bloque sur un sentiment de vide, car il n'a pas de prénom à mettre sur son visage.
Cela ne fait que trop peu de temps, comment cette rencontre peut être si marquante,
Comment cette fille peut-elle être devenue si importante en si peu de temps ? Sans réponses, le doute s'installe.
Les anges ont fait tomber des cieux, une femme dont l’importance est fascinante.
Les cieux sont ces rêves ; elle est arrivée de manière inopinée pour lui, et il la contemple avec fascination.
Ce sentiment anesthésie alors son cœur telle une trahison qu’il se doit de vérifier,
Avec du recul, cela n'est pas possible. Qui est-elle ? Comment en sont-ils arrivés ici ? Quand cela s'est-il produit ? Pourquoi ? Le doute est définitivement ancré en lui.
Qui sont les tyrans habillés de miroirs et d’éclaires pour lui mentir et le faire douter.
Les "tyrans" sont ses pensées, tandis que les miroirs représentent sa propre conscience, responsable de toute cette imagination. Il se combat lui-même, finalement désarmé par cette souffrance qu'il s'inflige.
Cette aventure lui rappel étrangement l’idylle relation hantant son âme,
Il comprend alors ce jeu malsain, tout cela n'est que la terrible représentation d'un manque quotidien d'une fille qui le rendrait heureux, magnifique dans sa personnalité, dans sa folie, dans sa personne.
S’avançant pour l’embrasser, son visage s’efface dans des déboires de larmes.
Pour écarter le doute, obtenir des réponses, savoir si c'est réel ; il s'avance vers elle et l'embrasse. Elle disparaît et il se retrouve seul, malheureux.
Les chenilles se transforment en papillons, qui de par le battement de leurs ailes, font retenter les cloches,
les chenilles sont ses sentiments d'amour décrit dans le 16ème vers, qui évoluent en papillons, ce ne sont plus les mêmes, ses émotions disparaissent. Ils s'envolent et le battement de leurs ailes font retenter les cloches, qui sont une métaphore pour son réveil, sonnant comme pour marquer la fin de cette histoire.
Ils quittent mon ventre, se réfugiant dans ma tête comme tombeau, loin de tous reproches.
Le narrateur change pour créer une brutalité semblable à celle du réveil et pour faire comprendre que le personnage principal n'est rien d'autre que moi. Les papillons quittent mon ventre, c'est-à-dire que les sentiments amoureux disparaissent, et rejoignent ma tête, loin du cœur, là où cela n'a plus d'impact, là où on ne peut pas leur en vouloir. Cette histoire est en réalité un rêve dont je me rappellerai toute ma vie.
Mes paupières s’ouvrent et tu m’as laissé seul, froissant mes draps avec tant de rancœur,
Mes yeux s'ouvrent et je suis seul dans mon lit, avec la douleur causée par le manque, mais surtout la rancœur du mensonge.
Tu disparaîtras de mes pensées au cours de la journée, mais tu laisseras une trace au fond de mon cœur.
Parce que tu n'étais pas réelle, il sera rapide d'oublier l'histoire, mais la personne que tu as été, aura marqué mon cœur.
Les rêves ne sont réels que pour l’instant de leur durée.
Cette phrase est un hommage à la musique qui m'a accompagné pendant ce texte, appelé "Dreams are only real as long as they last", je l'ai tellement écouter pendant l'écriture de cette histoire, c'était mon inspiration.
Détails visuels :
Dans les huit premiers vers, les lettres initiales se ressemblent, symbolisant les deux univers, celui de l'illusion et celui de la réalité. Lorsque l'on plonge dans les rêves, cette distinction apparaît, et la lettre de départ change.
Merci d'avoir lu.
C'est le moment de faire une coupure.
L’agitation et les couleurs de la journée disparaissent,
L'agitation est le monde qui l'entoure, et les couleurs sont ses passions qui disparaissent car il est temps d'aller dormir.
Le calme et la noirceur envahissent délicatement cette pièce.
Le protagoniste arrive dans sa chambre et ferme ses volets pour se plonger dans le noir, s'endormir.
Laissant se morfondre le silence dans une paix indéniable,
Il est seul dans sa chambre, le silence s'installe et prend toute la place.
La lune panse à ses côtés, que ses vertus soient ou non véritables.
La lune guérit ses blessures après cette longue journée, c'est elle qui va l'accompagner pour la nuit.
La fatigue s’empare de l’âme, ne daignant d’attention qu’à cette envie de fuir,
Le protagoniste s'endort, épuiser et ne cherchant pas à faire barrage au sommeil.
Les battements ralentissent, le cœur s’accorde à ce que l’esprit veut accomplir.
Les battements de son cœur ralentissent, l'âme et le corps en cohésion.
Le monde illusoire ne peut s’abstenir de combler cette caverne,
Le terme "illusoire" en philosophie désigne un monde qui n'est pas réel, semblable à celui des rêves, qui vient remplir cette "caverne", un autre concept philosophique représentant ce que l'homme perçoit comme "la vérité". Ainsi, le monde "illusoire" s'imbrique dans le monde "perçu comme vrai", se manifestant à travers le sommeil.
Liberté imaginaire créée de toutes pièces, laissant le vide animer ce monde terne.
La "liberté imaginaire" est un autre terme philosophique qui signifie le "refuge" (les rêves, le sommeil, on est loin de tous problèmes lorsque l'on dort) qui est "créé de toutes pièces" par le "vide" qui vient "animer" ce monde terne qu'est le sommeil ennuyant lorsqu'il n'y a pas de rêves.
En ouvrant les yeux, il ne fut pas laissé seul par cet onirisme,
Il est en train de rêver, et remarque qu'il n'est pas tout seul.
Devant lui se dessine un visage, et à travers son iris, on y voit un sourire qui se hisse.
Devant lui se tient une fille qui, à sa vue, lui fait afficher un sourire.
Dans le miroir que reflètent ses yeux, ce regard nostalgique remplit ses pensées,
Il regarde alors ses yeux, et ressent une forte nostalgie, comme s'il la connaissait depuis des années.
Courant vers elle et se jetant dans ses bras, comme dans ceux de Morphée.
Alors il court dans ses bras pour lui faire un câlin, le terme "Morphée" est une métaphore.
Ces retrouvailles enchantent son cœur, l’écho de sa voix résonne tel un mirage,
Il est heureux de l'avoir à ses côtés, chaque mot qu'elle prononce traverse son âme avec puissance.
Ce qu’il se souvient d’elle, représente une amertume causée par l’absence de son visage.
Il est sûr de la connaitre, comme si elle était partie de sa vie et que sa présence était ce qui lui manquait au quotidien.
Morpher les vagues souvenirs du passé, en de majestueux instants présents,
Il ne veut plus penser à tout ça, la seule chose qui compte est maintenant de vivre de magnifiques instants avec elle.
Les chenilles s’ancrent dans son ventre, avec une confiance aveugle en ce pressentiment.
Il commence à tomber amoureux, lui donnant toute sa confiance.
Tenant chacun cette même plume en main, ils écrivent ensemble les sentiers et les voyages,
"Cette même plume en main" est une façon de dire "leur histoire ensemble" comme s'ils étaient maîtres de leur destin et c'est ensemble qu'ils allaient le créer, l'écrire.
Parcourant côte à côte les paysages, s’arrêtant sur les plages, pour admirer les coquillages.
Ils voyagent à deux, comme des amoureux, en profitant de chaque moment avec mysticité.
Traversant le monde en la fraction d’une seconde, ignorant l’irréalisme de ces décors somptueux,
Ils vont où ils veulent, sans limite, vu que c'est un rêve, sans faire attention au fait que tout cela est complètement irréaliste.
Son cœur ébahit, lorsqu’il contemple simplement ses yeux.
Ce vers est brut et simple, comme ses sentiments pour elle. Ce qu'il ressent est limpide, il est amoureux de cette fille, il le sait.
Entre deux soupirs, une question s’initie soudainement comme une confusion,
Les soupirs signifient la pause entre leurs voyages, qui font un creux dans l'irréalisme, et alors la réalité s'initie à travers une confusion.
À l’opposé de ce qu’il ressent, le vide s’oppose, lorsqu’il cherche son prénom.
Son cœur se bloque sur un sentiment de vide, car il n'a pas de prénom à mettre sur son visage.
Cela ne fait que trop peu de temps, comment cette rencontre peut être si marquante,
Comment cette fille peut-elle être devenue si importante en si peu de temps ? Sans réponses, le doute s'installe.
Les anges ont fait tomber des cieux, une femme dont l’importance est fascinante.
Les cieux sont ces rêves ; elle est arrivée de manière inopinée pour lui, et il la contemple avec fascination.
Ce sentiment anesthésie alors son cœur telle une trahison qu’il se doit de vérifier,
Avec du recul, cela n'est pas possible. Qui est-elle ? Comment en sont-ils arrivés ici ? Quand cela s'est-il produit ? Pourquoi ? Le doute est définitivement ancré en lui.
Qui sont les tyrans habillés de miroirs et d’éclaires pour lui mentir et le faire douter.
Les "tyrans" sont ses pensées, tandis que les miroirs représentent sa propre conscience, responsable de toute cette imagination. Il se combat lui-même, finalement désarmé par cette souffrance qu'il s'inflige.
Cette aventure lui rappel étrangement l’idylle relation hantant son âme,
Il comprend alors ce jeu malsain, tout cela n'est que la terrible représentation d'un manque quotidien d'une fille qui le rendrait heureux, magnifique dans sa personnalité, dans sa folie, dans sa personne.
S’avançant pour l’embrasser, son visage s’efface dans des déboires de larmes.
Pour écarter le doute, obtenir des réponses, savoir si c'est réel ; il s'avance vers elle et l'embrasse. Elle disparaît et il se retrouve seul, malheureux.
Les chenilles se transforment en papillons, qui de par le battement de leurs ailes, font retenter les cloches,
les chenilles sont ses sentiments d'amour décrit dans le 16ème vers, qui évoluent en papillons, ce ne sont plus les mêmes, ses émotions disparaissent. Ils s'envolent et le battement de leurs ailes font retenter les cloches, qui sont une métaphore pour son réveil, sonnant comme pour marquer la fin de cette histoire.
Ils quittent mon ventre, se réfugiant dans ma tête comme tombeau, loin de tous reproches.
Le narrateur change pour créer une brutalité semblable à celle du réveil et pour faire comprendre que le personnage principal n'est rien d'autre que moi. Les papillons quittent mon ventre, c'est-à-dire que les sentiments amoureux disparaissent, et rejoignent ma tête, loin du cœur, là où cela n'a plus d'impact, là où on ne peut pas leur en vouloir. Cette histoire est en réalité un rêve dont je me rappellerai toute ma vie.
Mes paupières s’ouvrent et tu m’as laissé seul, froissant mes draps avec tant de rancœur,
Mes yeux s'ouvrent et je suis seul dans mon lit, avec la douleur causée par le manque, mais surtout la rancœur du mensonge.
Tu disparaîtras de mes pensées au cours de la journée, mais tu laisseras une trace au fond de mon cœur.
Parce que tu n'étais pas réelle, il sera rapide d'oublier l'histoire, mais la personne que tu as été, aura marqué mon cœur.
Les rêves ne sont réels que pour l’instant de leur durée.
Cette phrase est un hommage à la musique qui m'a accompagné pendant ce texte, appelé "Dreams are only real as long as they last", je l'ai tellement écouter pendant l'écriture de cette histoire, c'était mon inspiration.
Détails visuels :
Dans les huit premiers vers, les lettres initiales se ressemblent, symbolisant les deux univers, celui de l'illusion et celui de la réalité. Lorsque l'on plonge dans les rêves, cette distinction apparaît, et la lettre de départ change.
Merci d'avoir lu.